Nos représentants : Didier et Anne-Marie, Gilles et son épouse, Daniel et Françoise.
Je sais, c’est difficile à croire, mais la Bretagne nord nous a accueilli sous un soleil très généreux, pas un souffle de vent, une température de 23° pour un début d’avril, de mémoire de bretons ils n’avaient jamais connu une telle canicule. La journée s’annonçait sous les meilleurs auspices.
Tout d’abord nous tenons à remercier nos compagnes, particulièrement belles et élégantes, et si l’on ajoute notre gouaille et notre bonhomie, n’ayons pas peur de dire que nous avons dignement représenté notre confrérie.
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Autant vous dire que la poêlée du pêcheur des abers, n’est ni un mythe ni une légende bretonne, mais bien une réalité. Imaginez un wok chinois avec un grand manche, contraint de tenir à deux mains par le poids, avec un débordement de poissons et de fruits de mer, servi au centre de la table sur un chauffe plat pour la maintenir à bonne température. Vous êtes tout de suite impressionnés par le volume et vos babines commencent à sérieusement saliver. Heureusement à chaque table nous avions un représentant de la confrérie des abers, qui par expérience a pris l’énorme cuillère pour nous servir. De belles langoustines XXL ornaient notre poêlée, suivie d’un duo de poissons, lieu jaune et saumon cuits à point, la part servie prenait déjà la moitié de l’assiette, puis une farandole de moules, palourdes, coquilles Saint Jacques et coques dans une sauce safranée, puis la surprise du chef qui nous avait concocté au fond da la poêlée un gratin dauphinois particulièrement onctueux.
Nous avons réussi à finir nos assiettes pleines à raz bord, mais nous avons dû déclarer forfait sur le reste de la poêlée. Tellement repu par ce repas gargantuesque, j’en ai oublié le goût de la pâtisserie.
Heureusement nous avions un DJ, pas de première jeunesse, mais qui a su nous faire danser, chanter, sauter, agiter les bras durant tout le repas, ce qui a largement facilité notre digestion.
A 18h nous prenions notre café et à 18h30 je quittais la table certes avec « La fatigue dans le corps » mais la joie d’une belle journée entre amis, dans la pure tradition des confréries.
Le porte bannière
Daniel Tramaux